La foire aux questions
Cher fan, tu trouveras ci-dessous une série de questions qui me sont régulièrement posées. Clique sur la question pour lire ma réponse ou la cacher.
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Je revois encore le moment où l’idée m’est apparue. J’avais 23 ans. Ce jour-là, je suis allée chercher du papier, je me suis assise à la table de la salle à manger et j’ai commencé l’histoire d’Alice. Le nom s’est révélé à moi comme par magie. Déjà, j’avais une idée assez précise de la famille dans laquelle Alice grandirait. J’avais aussi décidé qu’Alice serait en 5e puis en 6e année du primaire. J’ai écrit une bonne dizaine de pages.
Le lendemain, cependant, je ne savais plus trop comment continuer. Alors, j’ai rangé mes feuilles dans un tiroir. Malgré cela, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir abandonné cette histoire. Elle était en attente. Un jour, alors que j’étais enceinte de ma deuxième fille, une nouvelle (bonne) idée a germé. J’ai ouvert un document sur l’ordinateur. Je l’ai intitulé «Alice» et l’histoire a déboulé.
Pour commencer, je possède une imagination débordante et un grand sens de l’observation. Je suis inspirée par ce que je vis, ce que j’entends, ce que j’observe, par la vie, quoi! J’ai aussi deux filles, qui de temps en temps me donnent d’excellentes idées ! J’ai envie de rendre Alice et son petit monde les plus vivants possibles. Je connais si bien mes personnages que j’ai des idées du matin au soir! Lorsque j’écris, je les vois vivre dans ma tête.
Certains auteurs connaissent en effet le syndrome de la page blanche. Tout à coup, ils sont à court d’idées. Moi aussi, quand j’ai commencé à écrire l’histoire d’Alice à l’âge de 23 ans, j’ai bloqué au bout d’une dizaine de pages. Mais depuis que j’ai repris l’écriture du journal d’Alice, ça ne m’est plus jamais arrivé… bien au contraire! Mon inspiration n’est vraiment pas un problème.
Absolument pas… Je me voyais enseignante au primaire, chimiste dans un laboratoire en train de verser d’une éprouvette à l’autre des liquides colorés qui réagissaient en faisant pschhhhhht… Ou encore archéologue ! Je m’imaginais en train de fouiller minutieusement la terre sur un site historique et retrouver des objets ayant appartenu à une civilisation disparue. Si on m’avait dit qu’un jour, je deviendrais journaliste et auteure, j’aurais aussi incrédule qu’émerveillée, moi qui aimais déjà tant lire et écrire.
Oui. Et le dimanche soir, je suis heureuse car je sais qu’une belle grande semaine de travail m’attend !
Non, pas du tout! Par contre, j’en ai lu deux avec bonheur. L’un, J’élève mon petit frère, que j’avais reçu à la naissance de mon frère, justement, racontait le quotidien d’une grande sœur. Je m’identifiais à elle et l’histoire était tellement vivante, contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre si peu inspirant !
L’autre s’intitulait La maison des petits bonheurs. Un jour, alors que j’étais en vacances à Paris chez ma tante Isabelle, je n’avais plus rien à lire. Pour moi, c’était un drame! Alors elle m’a prêté son livre préféré de quand elle avait mon âge. Une fillette y relatait ce qui se passait dans son immeuble, où vivaient plusieurs familles. On s’attachait très vite aux personnages et ces aventures m’ont tenue en haleine.
Oh! il y en avait tant! J’ai été très touchée par Sans famille d’Hector Malot, Dadou gosse de Paris et Malasika, petit prince hindou, des livres de T. Trilby. Et puis, je dévorais des séries entières de livres de La Bibliothèque rose et de La Bibliothèque verte. Les Joyeux Jolivet, de Jerry West, mettait en scène cinq sœurs et frères.
Comme je n’avais pas vraiment l’occasion de jouer avec mes frères puisqu’ils étaient beaucoup plus jeunes que moi, j’aimais les histoires qui se déroulaient autour d’une famille nombreuse ou d’amis ou de cousins du même âge, comme c’était le cas dans la formidable série Le Club des Cinq, d’Enid Blyton. Je me plongeais aussi avidement dans chaque nouveau tome de la série Malory School, de la même auteure. L’histoire se déroulait dans un pensionnat. Les élèves y passaient tout le trimestre sans voir leurs parents. Il y en avait, des rebondissements !
En effet. Mais il y a un avant et un après 27 mai 2010, qui est le jour du lancement du tome 1 du Journal d’Alice. Avant, je travaillais comme journaliste et comme auteure de livres pour les parents. Et en début de nuit, je retournais à l’ordinateur pour me plonger dans le petit monde d’Alice. Depuis le 27 mai 2010, je travaille à temps plein à ma série, pour mon plus grand bonheur!
Les Zarchinuls sont les bandes dessinées préférées d’Alice. Mais ces livres rigolos ainsi que leur auteur Mathieu Jutras appartiennent au monde d’Alice. Tu ne trouveras donc ces BD ni en librairie ni en bibliothèque!
Avant, je n’aimais pas spécialement le tofu. Et je savais que beaucoup d’autres personnes n’étaient pas non plus inspirées par cette matière blanche et caoutchouteuse qui ne goûte pas grand-chose si on ne lui ajoute rien. Mais à force de voir Astrid Vermeulen cuisiner du tofu, moi aussi je m’y suis mise!
Les bons livres pour les jeunes peuvent être lus à tout âge. Tu fais donc partie des nombreuses lectrices qui continuent à suivre les aventures d’Alice même si elles ont maintenant de 13 à 18 ans. Plusieurs d’entre elles m’ont assuré qu’elles sont si attachées à l’histoire qu’elles continueraient à lire Le journal d’Alice jusqu’au dernier tome. Je sais aussi qu’il y a de jeunes adultes qui lisent ma série.
Comme cette jeune femme (elle m’a appris par après qu’elle avait 26 ans) qui s’est présentée devant moi au Salon du livre de Montréal avec mon dernier tome. Je lui ai demandé à qui je devais le dédicacer et elle m’a répondu avec un beau sourire : « À moi! ». Il y a aussi la lectrice française qui tient le blog Boulimie livresque et qui est une grande fan du journal d’Alice :
http://boulimielivresque.blogspot.fr/2014/01/le-journal-dalice-t3-t4.html
http://boulimielivresque.blogspot.fr/2014/03/le-journal-dalice-la-saison-du.html
Il me faut environ 9 mois pour rédiger un tome du Journal d’Alice.
Je ne sais pas s’il y aura un jour un film. On verra bien. Si un réalisateur décide un jour de s’embarquer dans cette aventure, je veux que ce film soit de qualité, comme les livres. Mais pour le moment, je n’aurais pas un seul instant à y consacrer parce que je travaille à temps plein à l’écriture du Journal d’Alice et au site. Donc, à suivre…
C’est sûr qu’Alice, ce n’est pas du tout moi quand j’étais préado. J’avais des cheveux blonds assez longs. Mais par contre, il y a des détails de moi, comme mon incompétence avec les jeux de ballons et ma distraction. J’en parle en connaissance de cause! Hi hi hi
Bien sûr que non ! D’accord, Alice est une fille et elle a deux sœurs. Mais, comme toi et moi, elle vit dans un monde de filles et de gars. Heureusement ! Car, comme le dit Catherine Provencher dans je ne sais plus quel tome, la vie serait bien monotone sans les gars ! Comme autrice, j’ai beaucoup de plaisir à écrire les passages qui se passent en classe ou à la récré. C’est comme un film qui se déroule dans ma tête. Je « vois » les garçons et les filles, ça bouge et les dialogues s’écrivent comme par magie ! Pas étonnant qu’on me dise que les personnages soient si vivants.