Tests de personnalité

Alice adore faire des tests de personnalité avec ses amies. Dans le tome 7, par une journée pluvieuse, Alice, Marie-Ève, Africa et les autres ont répondu aux questions suivantes :

  • Qu’est-ce qui t’angoisse (ou t’a déjà angoissée) ?
  • La fois où tu étais morte de honte
  • Tu aimerais apprendre…
  • Si tu n’habitais pas à Montréal, tu vivrais…
  • Si tu avais un super pouvoir…

Tu découvriras (ou tu retrouveras les réponses d’Alice et de ses amies à ce questionnaire à la fin du tome 7 (pages 491-503) !

Dans le tome 8, Alice et ses amies sont coincées dans le chalet d’Emma Shapiro par une terrible tempête de neige. Pour se distraire, elles s’adonnent à nouveau au jeu du test de personnalité (voir page 354). Cette fois, les questions auxquelles elles ont choisi de répondre sont :

  • Ta plus grosse distraction…
  • Qu’est-ce qui te met de mauvaise humeur ?
  • Qu’est-ce qui te fait rire ?
  • De quoi ne pourrais-tu pas te passer sur une île déserte ?
  • Pour toi, le bonheur total, c’est quoi ?

Voici leurs réponses !

Ta plus grosse distraction…

Alice 
Le gène de la distraction me vient de ma mère. Des distractions, on en a l’une et l’autre plusieurs fois par semaine quand ce n’est pas plusieurs fois par jour… Je confie les pires mais aussi les plus comiques à mon journal secret. Je ne crois pas lui avoir raconté celle-ci. Ma mère m’a invitée un samedi à aller voir un film au centre-ville. Quel film, je ne m’en souviens plus… (quand je dis que je suis dans la lune, c’est pas une blague !) On faisait le trajet en métro. Au retour, on jasait et on riait tellement qu’au lieu de descendre à la station Henri-Bourassa, on s’est retrouvées au terminus, à la station Montmorency !

Africa
Un matin, j’avais quelques minutes de retard. Après avoir été me brosser les dents, je suis rentrée dans la cuisine, j’ai saisi mon cell sur le coin de la table et j’ai filé à l’arrêt d’autobus. Le bus est arrivé, on était serrés comme des sardines. En arrivant devant mon casier, à JP, j’ai consulté mes messages… ou plutôt, j’ai voulu les consulter… et je suis tombée sur des textos plein de cœurs d’une certaine Belinda ! « Maxwell, j’ai hâte de passer la soirée avec toi vendredi ! Je t’aime ! » « Je n’ai jamais été aussi amoureuse de ma vie ! Je n’arrête pas de penser à toi ! » Oupsie… Maxwell, c’est mon frère qui vient d’avoir 18 ans. Je m’étais trompée de cell ! Mais alors, où se trouvait le mien ? À cet instant, il a vibré… dans la poche de mon jeans ! Et je me suis souvenue que je l’avais glissé là après le déjeuner, juste avant de passer à la salle de bain… Pas moyen de prévenir mon frère et de m’excuser de ma distraction !
Le soir-même, la première chose qu’il m’a demandée en rentrant du cégep est : « C’est pas toi par hasard qui aurais pris mon cell, Afri ? » Heureusement, j’ai le meilleur grand frère au monde. Non seulement il n’était pas fâché mais il a bien ri de ma distraction… Et il m’a montré une photo de la fameuse Belinda qu’il a rencontrée quelques semaines auparavant (le cachottier, il ne m’en avait pas parlé 😊) avant de s’éclipser dans sa chambre pour répondre à sa blonde qui devait s’inquiéter de son silence ! Le samedi suivant, Maxwell m’a amenée dans un magasin de cellulaires. Il m’a offert un étui de la couleur de mon choix : jaune. On ne risque plus de se tromper !

Audrey
Peu après la rentrée scolaire, je passais la semaine chez mon père. Un soir, on a soupé en vitesse, très tôt, car il devait assister à la réunion des parents de ma nouvelle école secondaire. Avant de partir, il m’a demandé de sortir immédiatement à la rue les vidanges qui se trouvaient dans la cuisine. J’avoue que je n’ai plus pensé à cette corvée. Je m’en suis rappelée quand, tout à coup, j’ai entendu le camion de vidanges au coin de la rue. Comme, en rentrant de l’école, j’avais aperçu un sac poubelle rebondi dans l’entrée, je n’étais pas repassée par la cuisine, je l’avais saisi et j’avais couru le porter sur le trottoir. Mission accomplie ! Lorsque mon père est rentré, il m’a demandé où se trouvait le sac noir dans l’entrée… Non seulement je n’avais pas mis le sac contenant nos déchets de la semaine à la rue, mais le sac dans lequel il avait fourré sa tenue de karaté ainsi qu’un costume dans le but de les apporter chez le nettoyeur le lendemain… avait fini dans le camion vidange !!! ☹

Catherine F.
Un jour, j’avais congé pédagogique en même temps que mes grandes sœurs. En début d’après-midi, ma sœur Laurie nous a proposé de nous apprendre la performance qu’elle prépare à son cours de danse pour le spectacle de fin d’année. On s’est pratiquées pendant plus d’une heure dans sa chambre puis on a décidé de faire une surprise à notre mère, qui, ce jour-là, faisait du télé-travail. On a descendu l’escalier sur la pointe de pieds. Léa portait son haut-parleur blue tooth à la main. À l’instant où j’ai ouvert la porte à toute volée, la musique hip hop a éclaté et on a commencé notre chorégraphie ! On avait complètement oublié que notre mère nous avait prévenues qu’à 15 heures, il ne fallait pas venir la déranger car elle avait une réunion super importante avec ses nouveaux collègues. Elle qui était justement en train de leur parler sur Zoom s’est tournée vers nous, sidérée. Puis elle nous a chassées de la pièce. On a battu en retraite en rigolant comme des folles… Encore désolée, mamou, pour cette distraction ! Tes collègues qui ne nous connaissaient pas encore ont découvert tes filles en pleine action !

Catherine P.
Je suis rarement dans la lune… C’est la raison pour laquelle je me souviens d’une distraction qui m’avait vraiment frustrée ! L’été dernier, mon père, Catherine Frontenac et moi, on avait entrepris de préparer de la crème glacée à la vanille. Je venais de battre les jaunes d’œufs tandis que lui touillait le mélange crémeux dans la casserole. Mon frère a déboulé dans la cuisine en criant : « P’pa, y’a une guêpe dans ma chambre ! » Mon père a dit : « Continuez à brasser, les filles, je reviens dans deux minutes. » Pendant ce temps, moi qui suis habituée à cuisiner depuis des années, je me suis dit qu’on pouvait très bien poursuivre la recette toutes les deux, Catherine et moi. J’ai versé les jaunes d’œufs dans la casserole et Catherine a mélangé le tout. Étape suivante : ajouter une tasse de sucre. J’ai ouvert l’armoire, saisi le pot en verre plein de sucre, mesuré la quantité désirée et hop, je l’ai versée dans la casserole tandis que ma best touillait consciencieusement le mélange jaune pâle. Mon père est revenu et quelques minutes plus tard, nous avons placé la préparation au congélateur. Gourmande comme je suis, j’ai léché la casserole avec mon doigt et… beurk ! J’ai recraché la crème dans l’évier car elle était salée ! Dans ma hâte, je n’avais pas fait attention au pot de verre. J’avais saisi celui avec le couvercle rouge (qui contient le sel) au lieu de celui au couvercle bleu (plein de sucre blanc). On a rouvert le congélateur et versé la crème dans l’évier… Quel dommage ! Et quel gaspillage !

Emma
À la rentrée au secondaire, il y avait tellement de choses à ne pas oublier que mon cerveau s’est mis en mode slow mo. Pendant deux mois, j’ai donc été souvent dans la lune. Un lundi matin, j’ai ouvert mon sac d’école sur mon pupitre et… oh non ! Il contenait un sac de foin et un autre de 8 livres de granules pour cochons d’Inde !!! Mon frère Justin le coquin ne m’avait pas fait une blague, c’était moi la responsable.
Deux jours avant, le samedi matin, j’avais fini tous mes devoirs. Puis le samedi après-midi, je m’étais rendu compte en nourrissant mes cochons d’Inde qu’il ne leur restait plus beaucoup de nourriture sèche dans l’armoire. Peut-être pour quatre jours tout au plus. En semaine, je n’ai pas le temps d’aller faire des commissions. J’ai décidé de me rendre à l’animalerie. Comme les sacs de moulée sont assez lourds, j’ai vidé mon sac d’école afin de l’utiliser pour transporter la bouffe de mes cochons d’Inde sur mon dos. J’ai rangé son contenu dans la vieille valise que je range sous mon lit (celle que j’utilise pour emmener mes choses au chalet).
Je venais de rentrer de l’animalerie lorsque mon frère Benjamin m’a appelée pour me montrer sa nouvelle mygale. Je n’ai plus pensé à sortir de mon sac à dos ce que je venais d’acheter et à y remettre mes affaires d’école. C’est comme ça que le lundi, j’ai eu toute une surprise en l’ouvrant à l’instant où la prof d’arts plastiques entrait dans le local ! Elle nous avait demandé pour ce jour-là d’apporter des matériaux originaux pour coller sur le grand dessin d’animal qu’on avait fait la semaine dernière. Moi, j’avais dessiné un hérisson. J’ai commencé par regretter de ne pas avoir avec moi les restants de tissus que j’avais préparés. Puis j’ai eu une idée. J’ai ouvert le sac de foin et celui de granules et j’ai commencé à les coller sur le hérisson. La prof était enchantée. Elle trouvait que j’avais fait preuve d’une grande originalité dans le choix de mon matériel de bricolage et j’ai obtenu une note de 9/10 ! Mais sans mes devoirs et mes cahiers, la suite de la journée s’est moins bien passée…

Jade
J’avais 10 ans. On se trouvait au Mexique pour la semaine de la relâche. Le deuxième jour, on revenait d’avoir été visiter la ville portuaire de Tulum. Quelle belle journée mais on avait eu chaud et on était fatigués. J’ai demandé à mes parents si, avant de monter à la chambre, on pouvait aller jeter un coup d’œil à la boutique de souvenirs de l’hôtel. Mon père n’avait qu’une envie : s’étendre sur son lit avant d’aller manger des tacos. Ma mère et ma sœur, elles, avaient hâte de prendre une douche. Maman m’a dit : « Tu peux y aller toute seule, Jade. Viens nous rejoindre dès que tu auras fini. On laissera la porte de la chambre débarrée. » Cinq minutes plus tard, je suis rentrée dans notre chambre… Personne. J’ai jeté un coup d’œil dans la salle de bain où j’entendais l’eau couler et effectivement, quelqu’un prenait sa douche. J’ai pensé un instant que c’était ma mère mais où étaient mon père et Anaïs ? C’est alors que j’ai réalisé que ce qui se trouvait sur le comptoir du lavabo ne nous appartenait pas. Je suis aussitôt sortie de la chambre et j’ai refermé la porte. Mais où se trouvait ma famille ? À la réception de l’hôtel, un employé m’a rappelé que notre chambre était la 407 et non la 507 !

Marie-Ève
Noël approchait. J’allais rencontrer Léane, la fille du chum de ma mère pour la deuxième fois de ma vie. La première fois, dans un restaurant vietnamien, s’était super mal passée. Mais depuis, de l’eau avait coulé sous les ponts, j’avais fini par pardonner à Alexis, le grand frère de Léane, il m’avait assuré que sa sœur regrettait son attitude de petite peste qui m’avait tant blessée… Même si je m’étais préparée à fêter Noël avec Martin et ses enfants, je me sentais quand même un peu nerveuse. Le matin même, j’ai emballé tous mes cadeaux de Noël, même ceux que j’allais apporter chez mon père à Gatineau. J’avais demandé à Alexis ce qui ferait plaisir à sa sœur.
— Des crayons de couleurs fluos. Elle m’en a parlé l’autre jour.
Ma mère et moi on avait fait les courses ensemble et on avait trouvé la boîte parfaite de crayons fluos. Ma mère m’avait passé du papier de soie vert et des sacs cadeaux rouges. Il y avait deux formats, les petits avec un joyeux renne et les grands avec un sapin plein d’ampoules colorées. Quelques heures plus tard, nos invités étaient là. Martin est toujours agréable, Alexis, maintenant que je le connais, est vraiment gentil lui aussi et Léane, eh bien, on n’aurait jamais dit que c’était la même fillette qui s’était moquée de moi presque un an auparavant. Jusque là, tout se passait bien. Avant le souper, on a procédé à l’échange des cadeaux. J’ai tendu le sac cadeau à Léane.
— Merci Marie-Ève !
Mais quelle n’a pas été sa déception lorsqu’elle a sorti du papier de soie un livre cartonné aux couleurs pastel : Petit ours et sa grande sœur ! Alexis a pouffé de rire mais moi, je me suis confondue en excuses. J’avais offert à Léane le cadeau que je destinais à mon nouveau petit frère ! Les emballages étaient les mêmes et je n’avais pas pensé à les identifier ! J’ai filé dans ma chambre pour aller chercher l’autre sac cadeau avec un renne. Léane, qui pensait que j’avais voulu me moquer d’elle, a ouvert celui-là avec méfiance. Son sourire est revenu lorsqu’elle en a extirpé la boîte de crayons.
— Trop cool ! J’en rêvais ! Merci Marie-Ève.
Et me tendant un paquet argenté, elle m’a dit :
— Tiens, celui-là est pour toi.
Il contenait un douillet pyjama bleu ciel, ma couleur préférée. À ma taille, en plus !
Plus tard, Léane m’a demandé discrètement :
— Tu l’as fait exprès ? De faire semblant de m’offrir un cadeau de bébé ? C’était un message pour me dire que tu me considères comme un bébé lala ? Une sorte de petite vengeance ?
— Oh non, pas du tout Léane ! J’ai juste été distraite.
— Alors tope là, on est quittes !
On a fait un high five et elle s’est jetée dans mes bras.
Voilà comment une de mes rares distractions a failli causer un incident diplomatique !!!

Qu’est-ce qui te met de mauvaise humeur ?

Alice
Quand ma mère me prend encore pour une p’tite fille ou alors quand elle triche sur mon âge pour gagner quelques dollars, ça a le don de m’énerver ! Genre : pour une activité familiale, quand elle demande à la caisse :
— Des tickets pour une adulte et trois enfants de moins de douze ans, s’il vous plaît.
Je proteste à voix basse. Astrid Vermeulen me donne un discret coup de pied. L’employé qui ne se rend compte de rien lui tend les billets et elle paye. Un peu plus loin, je rouspète.
— Pourquoi tu dis que j’ai moins de 12 ans ?! C’est pas vrai. Je suis une ado de 12 ans et j’aime que les gens le sachent.
— OK, Alice…
Ma sœur surenchérit
— Ce n’est pas bien ce que tu as fait, maman ! C’est tricher, mentir, voler ! Tout le contraire des valeurs que papa et toi vous essayez de nous inculquer.
— Bon, bon, désolée, les filles, je ne le ferai plus.

Africa
Quand j’égare mon cell…

Audrey
Ce qui me met de mauvaise humeur : quand mes parents qui sont divorcés depuis une éternité se reprochent encore des choses…

Catherine F.
Quand mes sœurs viennent fouiller dans mon matériel à dessin, à couture, mes livres ou mes vêtements et m’empruntent quelque chose sans me le dire. Parfois, je cherche mon tee-shirt noir mais pas moyen de mettre la main dessus. Alors, je vais voir Laurie (ou Léa) et je lui demande si par hasard elle a vu mon tee-shirt). Et elle le sort de son tiroir !!! Bon, j’avoue que parfois, je fais la même chose…

Catherine P.
La faim affecte mon humeur. Je peux devenir impatiente ! Heureusement, ça m’arrive rarement car j’ai toujours une collation avec moi

Emma
Quand mes grands frères volent parfois dans ma boîte à lunch le sandwich que j’ai préparé pour le lendemain !

Jade
Quand des gens insistent sur mon adoption. Notamment lorsqu’on parle de « mes parents adoptifs ». Ce sont mes parents, point à la ligne. Ceux qui m’aiment depuis que je suis bébé, qui m’ont élevée, qui me soutiennent dans mes apprentissages, à l’école mais aussi à Gymnix. Ils sont là, tous les jours, à mes côtés. Ils ne pensent pas à moi en tant que « fille adoptive » mais en tant que leur fille adorée. Je ne nie pas que j’ai été adoptée. Ça faisait plusieurs années que j’avais envie de voir le pays où je suis née et l’été dernier, mes parents nous ont amenées là-bas, ma sœur Anaïs et moi.

Marie-Ève
J’haïs ça quand j’enfile un bas… et que mes orteils se coincent à la place du talon ! Ça m’arrive plus d’une fois les jours de semaine, à 6 h 10 du matin, quand je baille tellement que je ne regarde pas ce que je fais ! Je tire rageusement sur mon bas pour délivrer mes orteils, je le place dans le bon sens, je l’enfile une deuxième fois, cette fois avec les orteils et le talon à la bonne place et… ma frustration disparaît instantanément.

Kelly-Ann
Comme on doit se lever tôt les jours d’école, la fin de semaine, j’adorerais faire la grasse matinée. Mais le samedi et le dimanche, mon petit frère Isaac se réveille souvent à sept heures ou parfois avant. Il allume la télé dans le salon (qui se trouve à côté de notre chambre, à nous les filles) avec le son suffisamment fort pour que ça nous réveille. Ensuite, il se rend dans la cuisine et se sert un bol de céréales. Clac !, le bol sur le comptoir. Ting ting !, la cuiller dans le bol… Isaac est tellement bruyant ! Quand je le lui reproche, il s’excuse mais le samedi suivant, ça recommence…

Qu’est-ce qui te fait rire ?

Alice
Les BD des Zarchinuls !

Africa
Patrick Drolet ! Pas toujours mais des fois, il est vraiment drôle !

Audrey
Ma mère a un sens de l’orientation nul ou presque. Quand elle m’amène quelque part pour la première fois, il y a huit chances sur dix qu’on se retrouve dans un coin perdu ! 

Catherine F.
Tellement de choses ! Entre autres : chanter et danser avec mes sœurs !

Catherine P.
Quand les gens racontent des affaires comiques qui leur sont arrivées pour de vrai.

Emma
Je ris de bon cœur des maladresses de mon père, sauf quand les conséquences sont graves. Et mon grand frère Justin est excellent pour imiter les gens ! Il me fait rire à tout coup.

Jade
Ma prof de français est vraiment comique !

Marie-Ève
Quand ma mère est trop sérieuse, ou qu’elle trouve que je suis trop sérieuse, on s’attrape le menton et on joue à « Tu me tiens, je te tiens par la barbichette ! » On parle bizarrement, on fait des grimaces pas possibles, on réussit à rester impassibles quelques secondes puis soudain l’une explose de rire, suivie par l’autre !

Kelly-Ann
Les films comiques !

De quoi ne pourrais-tu pas te passer sur une île déserte ?

Alice
De vêtements, de chaussures et de produits pour me protéger contre les maringouins, araignées, scorpions et autres bibittes !

Africa
Mon cell ! Encore que sur une île déserte, y’a pas de réseau… Ni d’électricité pour charger un téléphone. Alors, des allumettes pour faire du feu qui me permettrait de faire cuire mes repas (des racines, des insectes…) et d’éloigner les bêtes sauvages. Et un grand drap rouge, que j’agiterais si, par chance, j’apercevais un avion ou un bateau, afin qu’on me repère parmi la végétation luxuriante et qu’on me porte secours.

Audrey
La collection des romans d’Harry Potter ! Je n’ai jamais pris le temps de les lire mais là, si je n’avais que ça à faire, je découvrirais enfin cette histoire dont j’entends parler depuis des années.

Catherine F.
Du papier et des crayons, pour dessiner ce qui m’arrive. Comme ça, une fois rescapée, je pourrais vous montrer mes aventures !

Catherine P.
Du chocolat !

Emma
Un petit bateau à moteur qui me permettrait de m’évader dès que j’en aurais assez de mon séjour sur cette île déserte.

Jade
Ma famille (qui comprend notre chienne Daniela, évidemment !)

Marie-Ève
Une malle pleine de livres, pour passer le temps en attendant qu’on me retrouve !

Kelly-Ann
Un très gros cahier et des crayons, pour continuer à tenir mon journal intime sous les palmiers !

Pour toi, le bonheur total, c’est quoi ?

Alice
Le bonheur total, ce serait de vivre sur une planète sans guerre, où tout le monde s’entraide !  Mais il y a aussi, heureusement, des bonheurs simples qui participent chaque jour à rendre le monde un tout petit peu meilleur : sourire le plus souvent possible car le sourire est contagieux, jouer avec mes sœurs, aller promener ma chienne, rendre service à mes amis et à mes parents, écouter mes amies quand elles ont de la peine et les soutenir… Comme le disait ma chère voisine madame Baldini : « La vie est belle ! » Il est bon de se le rappeler souvent.

Africa
L’amitié me rend profondément heureuse !

Audrey
Le mardi soir, regarder Samantha et ses colocs avec ma mère… et du popcorn !

Catherine F.
Ma créativité m’apporte beaucoup de bonheur : dessiner, créer des vêtements… Ma sœur Laurie et moi, on a un projet de film ensemble.

Catherine P.
Cuisiner avec mon père (le plus souvent) ou ma mère (qui a moins le temps) me détend et me rend heureuse. Et après, quand on déguste ce qu’on a préparé, alors là, c’est le bonheur total !

Emma
Le bonheur total c’est d’avoir des amies comme vous !

Jade
Être satisfaite de ma performance à l’International Gymnix, chaque année, et avoir du plaisir au quotidien à pratiquer la gymnastique artistique avec mes amies.

Marie-Ève
Le bonheur total, c’est d’être devenue grande sœur alors que je ne m’y attendais plus, à l’âge de 12 ans et demi !

Kelly-Ann
Ma vie n’est pas parfaite mais je l’aime comme elle est.

Et toi, ça te dit d’établir un questionnaire et d’y répondre seule ou avec tes amis ? Tu peux t’inspirer des questions d’Alice et de ses amies du primaire qu’elle continue à voir, même si elle est désormais au secondaire. Ou en imaginer d’autres ! Secrets dévoilés, anecdotes décoiffantes et fou-rires garantis !